QUATRE MOIS PLUS TARD LISETTE MAILLÉ N’ACCEPTE TOUJOURS PAS
LE BIEN FONDÉ DE LA PÉTITION DE 633 NOMS.
Sur le site internet de la municipalité Lisette Maillé vient
d’écrire :
« Ce que les personnes qui ont fait circuler la pétition
n’ont pas dit, c’est qu’elles voulaient que la municipalité ne finisse pas le
chemin Millington et la dernière partie encore non asphaltée du chemin North.
Les 633 signataires le savaient-ils? »
Comment celle qui cache tout (description des PAE à 3000 m2,
honoraires de son urbaniste de Sherbrooke, étude etc…etc…) peut-elle aujourd’hui
nous prêter des intentions de la sorte!
On peut chercher la controverse comme elle semble s’y plaire
de plus en plus, mais pas au point de déformer la réalité, pas au point de désinformer
la population dans un bulletin officiel de la ville, payé par les
contribuables.
Rappel des faits.
Tous les gens qui ont fait circuler la pétition ont
clairement expliqué aux propriétaires et aux locataires signataires, qu’ils
voulaient que la priorité soit accordée au Chemin North, notamment pour le
tronçon entre le Chemin Hopps et la route 112. Voilà un premier point, très
simple à comprendre.
Nulle part il était question d’annuler des travaux; la
mairesse avait toute la marge de manœuvre nécessaire pour effectuer tous les
travaux en même temps, en 2017.
Après tout comme nous l’avons démontré sur notre blogue morinmichel.info avec une maison type, les revenus générés par les taxes
imposées aux contribuables ont pu augmenté de 50% dans certains cas, depuis son arrivée à
l’hôtel de ville comme mairesse en 2009. Ce n’est pas un ou deux points de
pourcentage qui auraient pu faire la différence. Qu’à cela ne tienne, au cours
des prochains mois nous démontrerons qu’on pourrait faire tous les travaux,
sans augmentation de taxes pour tous les contribuables d’Austin.
Présentation au Conseil municipal le 5 décembre dernier.
La pétition déposée au Conseil le 5 décembre dernier, était
rédigée comme suit : « Nous soussignés demandons au Conseil
municipal d’Austin, de réaliser en 2017 la mise à niveau du Chemin North, non
pas du Développement Malaga au Chemin Hopps comme il est proposé, mais sur
toute la longueur, du Développement Malaga à la route 112. »
Contrairement à ce que laisse entendre la Mairesse, jamais
nous n’avons écrit, que nous ne voulions pas réaliser l’ensemble des travaux
des Mésanges au Chemin Millington. Il s’agit plutôt, comme nous venons de le
mentionner, d’un choix de la mairesse et de ses six conseillers. Tout ce
qu’elle laisse entendre, n’est que diversion par rapport à l’objectif final qui
était recherché lorsque nous avons fait circuler la pétition.
Autrement dit, l’ensemble de tous les travaux aurait pu être
réalisé en 2017 soit : a) le prolongement du Chemin North jusqu’à la route
112; b) le tronçon Mésanges jusqu’à
Millington.
Pour nous, cela pourra se faire sans augmentation de
taxes….avec un peu d’imagination, ce qui semble faire défaut à l’actuel Conseil
municipal.
Quant à ceux dont elle taie les noms et qui n’auraient pas
signé la pétition, je puis dire que nous n’avons reçu aucun appel de personnes
qui se seraient sentis mal informés lorsqu’ils ont signé la pétition. Tout ça ne fait partie que de l’imagination
de Lisette Maillé qui n’a jamais accepté que 633 personnes lui fassent savoir
que ses choix et ceux de son Conseil n’étaient pas les bons pour l’ensemble de
la population qui souffre de l’état actuel des Chemins North et Hopps.
Le 5 décembre la mairesse n’écoutait pas.
Rappel des faits. Le 5 décembre Michel Rozon du Développement
Hamel a présenté la pétition à une mairesse qui n’a pas hésité à afficher
publiquement, dès le départ, son mépris pour une initiative citoyenne.
Il faut comprendre que depuis 2009 Madame Maillé n’a jamais
connue une opposition citoyenne, qui l’interpelle sur l’environnement, les
taxes, les routes, l’urbanisme, avec des cartes qu’elle ne peut produire
elle-même et des données factuelles que chaque citoyen peut vérifier lui-même.
Dans son petit monde à elle cela n’est pas acceptable. Toute
une conception de la démocratie que nous chérissons tous je l’espère, parce
qu’elle est la première de nos valeurs que nous soyons de gauche ou de droite.
La mairesse n’hésite d’ailleurs pas à mobiliser le personnel
de l’hôtel de ville et à soustraire des documents à l’attention du public, pour
arriver à ses fins et tenter de prouver qu’elle a raison.
Donc en décembre dernier, lors de la présentation de la
pétition, et tout le monde en a été témoin, elle a tout simplement « garoché »
sur le bureau la liste de 633 noms qu’on venait de lui remettre et n’a posé
aucune question. C’était pour elle un crime de lèse-majesté….des citoyens qui
osent présenter une pétition!
Pour les plus âgés d’entre nous, on se serait cru aux belles
années de feu Maurice Duplessis en pleine noirceur d’avant la révolution
tranquille de Jean Lesage, Georges Emile Lapalme, Paul-Gérin Lajoie et René Lévesque.
J’invite Mme Maillé à relire le premier amendement de la
Constitution américaine qui donne tant de mal au Président Trump, qui comme
elle et le conseiller Jean-Claude Duff ont du mal à accepter une opposition
citoyenne à leurs projets mal conçus et mal planifiés.
Le premier amendement de la Constitution américaine, la mère
de toutes les constitutions des États modernes, se lit comme suit :
« Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement
ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de
la parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler
paisiblement et d'adresser des pétitions au
gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre. »
Souhaitons que pour leur éducation démocratique, l’actuel
Conseil municipal d’Austin en prendra note pour les prochaines pétitions. Comme
nous l’indique la Constitution américaine, le respect de la démocratie commence
par le respect des pétitionnaires!
Au lieu de nous prêter des intentions quatre mois plus tard,
après avoir refusé de prendre connaissance de la pétition et de poser des
questions à M. Rozon elle accepter ce qui a été déposé et dit le en décembre
dernier.
Est-ce que cela est à la portée de cette mairesse
probablement la mieux payée du Canada pour une si petite municipalité?
Il faut dire qu’il y a ici un manque de culture démocratique.
Lorsqu’elle était simple conseillère elle ne posait jamais de question. On ne
l’entendait jamais évoquer un point de vue différent de celui du maire Nicolet,
un homme avec une réputation internationale, qu’elle délogea en 2009 avec une
poignée de « putchistes » qui
n’osaient jamais l’affronter face à face devant les assemblées du Conseil
municipal, du moins pour les assemblées ou je fus présent!
Ce genre d’exercice démocratique devant les citoyens présents
aux assemblées du Conseil, semble d’ailleurs échapper actuellement aux autres
membres du Conseil.
On s’ennuie toujours du conseiller Marco Scholer qui
n’hésitait pas, avant l’arrivée de Lisette Maillé et sous le régime Nicolet, à
prendre sa place sur des dossiers importants comme celui de l’engagement d’un
chef pompier à plein temps. Madame Maillé et M. Jean-Claude Duff étaient donc
très silencieux l’époque, c’est pourquoi ils sont particulièrement mal l’aise
lorsque des questions leur sont posées aujourd’hui. Plus souvent qu’autrement
ils bafouillent et évitent de donner des réponses précises. On l’a bien vu
récemment avec des questions posées sur le coût de Régie de police, dont le
coût est deux fois plus élevé pour les contribuables d’Austin qu’un abonnement
à la Sûreté du Québec.
En décembre le comportement enfantin de la mairesse Maillé s’apparente
à celle d’une écolière d’école primaire, et bien sûr à des années lumières de
l’ex-maire Roger Nicolet, qui dans de telles
circonstances nous aurait non seulement écouté mais par respect du débat
démocratique, n’aurait pas manqué de poser quelques questions pour approfondir
le sujet et bien saisir nos intentions.
Pendant tout le débat sur la municipalisation des routes aux
Sittelles et au Domaine Mont Orford il y a dix ans, jamais M. Nicolet ne nous a
manqué de respect et nous le lui rendions bien malgré nos débats et nos
interrogations.
En décembre dernier, Mme Maillé a non seulement boudé la
pétition mais a en outre refusé de poser
des questions à M. Rozon qu’il l’aurait sans doute informé de l’ensemble de la
problématique et des commentaires recueillis auprès des citoyens-signataires de
la pétition. Aujourd’hui elle enclenche une contre-attaque dénuée de fondements
avec ses témoins dont elle n’ose révéler les noms!
Je rappelle qu’à peine une demi-douzaine de citoyens ont
refusé de signer cette pétition qui ne trouve aucun précédent à Austin pour des
travaux d’infrastructure. Avec le recul du temps, avec l’état actuel des
chemins North et Hopps, le mauvais déneigement, les ornières glacées qui
mettent en danger la vie des citoyens, les affaissements qui se multiplient sur
les pires chemins municipaux de la région, je ne suis pas certain qu’ils
refuseraient aujourd’hui de la signer!
C’était clair en décembre.
Dans sa présentation, M. Rozon trésorier de l’Association des
propriétaires du Domaine Hamel, fut un
exemple de clarté : « En juin 2016, vous avez annoncé
vouloir effectuer la construction d’un nouveau chemin asphalté du chemin North
à Millington, depuis vous avez retourné votre veste pour partager le montant
entre le prolongement vers le chemin Millington (sans asphalte) et asphalter de
Malaga à Hopps.
Ce choix fut une décision arbitraire qui n’était pas basée
sur des études de circulation.
Nous vous demandons de consacrer tout l’argent disponible
UNIQUEMENT sur le Chemin North de Malaga à la 112 incluant l’impasse du
Rond-Point pour des raisons de sécurité publique.
Il est de la responsabilité de la municipalité d’Austin de
rendre son réseau routier sécuritaire pour le public ».
Quelques précisions.
1 D’abord
c’est le Conseil municipal contrôlé par la Mairesse Maillé, qui six mois avant la signature de la pétition a
réaffecté un montant d’abord dédié au tronçon Mésages et Millington, en faveur
du tronçon Malaga Hopps. À ma connaissance, personne d’entre nous étions alors
intervenus au Conseil. C’est le Conseil, et seulement le Conseil, qui a déplacé l’argent du tronçon
Mésanges-Millington, vers le tronçon Malaga-Hopps. Que la Mairesse Maillé, ne
nous prête pas d’intentions, c’est eux-mêmes qui étaient arrivés à cette
conclusion avant que nous soulevions nous-mêmes la question dans les mois qui
suivirent alors que l’information nous était livrée au compte-gouttes.
Par ailleurs en décembre, M. Rozon a insisté sur le fait que les
décisions du Conseil n’étaient pas basées sur des études de circulation qui
auraient favorisé les 700 maisons des Développements plutôt que les 20 maisons
du tronçon Mésanges-Millington. S’il n’avait pas voulu en faire un objet de
« controverse » le Conseil n’avait qu’à augmenter l’enveloppe
budgétaire; je l’ai moi-même suggéré par
mes questions au Conseil cet automne, avant
la pétition, et on m’a déclaré (la directrice-générale) qu’on ne voulait pas augmenter les taxes!
3 Troisièmement nous avons précisé
devant le Conseil, que si l’enveloppe budgétaire n’était pas augmentée, pour
remettre à niveau le tronçon Hopps et route 112, qu’il fallait : « …consacrer
tout l’argent disponible UNIQUEMENT sur le Chemin North de Malaga à la 112
incluant l’impasse du Rond-Point pour des raisons de sécurité publique. »
Il ne s’agissait pas d’opposer le sud au nord, nous étions guidés par le simple
bon sens et le bien commun. Faut-il rappeler, comme nous l’avons fait moult
fois sur ce blogue, que beaucoup plus de gens sont à risque sur les Chemins
North et Hopps que sur ce tronçon perdu, qui dessert à peine quelques maisons,
entre les Mésanges et Millington. Il y a
50, voire 75 fois plus de circulation dans le « nord » que dans le
« sud » ce que ne semble pas comprendre l’actuel Conseil dont cinq
des sept membres n’ont pas à utiliser ces routes, parce qu’ils ont un accès
direct aux Chemin des Pères, Nicolas Austin et la route 245.
Enfin pour ce qui est de l’argent
disponible, il s’agissait bien sûr de l’enveloppe budgétaire qui était devant
nous en décembre. Nous avions fait nos calculs! Le Conseil municipal avait tout le loisir de
l’augmenter mais au prix d’une légère augmentation des taxes qui sous le régime
Maillé, grâce aux évaluations, ont augmenté de 10, 20, 30,40 et même 50% comme
nous l’avons déjà démontré. Autrement dit, si c’était si urgent à l’autre bout
de la municipalité pour une vingtaine de maisons, il n’y avait pas de gêne!
Voilà ce qui en est; difficile d’être plus clair et
transparent. La mairesse je le répète, n’a posé aucune question le 5 décembre
dernier. Elle et son Conseil avaient pourtant tout le loisir, toute la marge de
manœuvre nécessaire (Austin est l’une des municipalités les moins endettées au
Québec) pour augmenter l’enveloppe budgétaire afin d’effectuer les travaux sur
les deux tronçons, y compris l’asphalte sur le tronçon des Mésanges-Millington.
C’est sa décision et celle de son Conseil. Elle n’avait pas besoin d’une
pétition pour agir; mais à la veille d’une échéance électorale, elle a préféré
tenter de plaire à tout le monde….sans augmenter les taxes qui ont augmenté de 50%
dans certains cas depuis son arrivée à l’hôtel de ville comme mairesse en 2009!
Elle ne peut donc s’en prendre qu’à elle-même; elle est la seule responsable de
tout ce gâchis qui ne fera que s’amplifier au fur et à mesure des travaux qui
sont projetés en 2017.
Signatures de la pétition.
Lorsque que nous avons fait circuler la pétition chacun
d’entre nous disposait de deux cartes plastifiées, qui illustraient les projets
de la municipalité sur les deux tronçons modifiés en juin dernier par le
Conseil et la mairesse, et notre proposition de réaliser en priorité le tronçon
intersection Hopps-Route 112.
Contrairement à la municipalité qui a toujours refusé de
produire des cartes illustrées et numériques afin de pouvoir être agrandies à volonté, par exemple
sur les PAE à 3000 mètres carrés sur lesquels on veut entasser les gens, nous
avons n’avons jamais hésité à produire des cartes, non seulement par respect
pour les signataires, mais aussi pour expliquer avec précision notre point de
vue. Les 633 signataires peuvent confirmer ce que j’avance; ce fut un projet
planifié qui ne trouve pas d’exemple comparable au cours des dernières années
en Estrie pour des projets d’infrastructures municipales.
Lorsque les gens posaient des questions, la réponse était
toujours la même : ce sera le Conseil qui décidera d’effectuer tous les
travaux tels que décidé en juin 2016, et d’y ajouter ou pas le tronçon
Hopps-Route 112 qui était l’objet même de la pétition.
Enfin si nous avions posé la question explicitement aux
signataires, « même au prix d’un abandon complet des travaux du tronçon
sud », je n’ai aucun doute que nous aurions recueilli à peu près le même
nombre de signatures. Nous voulions simplement indiquer au Conseil la priorité
des priorités; c’était au Conseil de réviser sa position au détriment ou pas du
tronçon sud. Le Conseil n’avait qu’à se gouverner en conséquence. Il a choisi
de s’arc-bouter dans une position idéologique en faveur du « sud »
peu fréquenté par opposition aux Chemins du nord, les chemins North et Hopps, fréquentés par près de la moitié de la
population d’Austin.
Les gens du « sud » bénéficient déjà de toute
l’attention du Conseil. Pas ceux du « nord ».
Pour votre
information, nous n’avons pas fait circuler la pétition ou si peu dans le « sud », il n’y a donc pas
eu de malentendus, les 633 signatures sont bien réelles, elles ont été
recueillies dans leur immense majorité dans le « nord » parce que ce sont
les routes du « nord », et non ce tronçon du « sud » qui
sont devenues à risque.
Ce qu’il faut voir dans cette histoire sont les commentaires
complètement déconnectées de la Mairesse (elle n’est pas la seule politicienne
professionnelle à l’être ces temps-ci)! Elle a des amis au Fédéral et au
Provincial!) c’est un aveuglement systématique des sept membres du Conseil
d’Austin en faveur du « sud » et au détriment de l’immense majorité
du « nord » et de ses nombreux développements qui n’ont pas bénéficié
de travaux majeurs depuis plus de 20 ans sur le Chemin North, de Malaga à la route
112.
Que la mairesse en prenne note une fois pour toutes. C’est elle
et son Conseil, qui ont refusé de poser une seule question à M. Rozon le 5
décembre dernier. S’ils l’avaient fait, ils auraient eu réponse à toutes leurs
questions.
Nous n’étions pas contre le « sud », nous étions
pour le « nord », ce n’est pas le cas du Conseil et de sa mairesse
qui depuis sept ans a toujours privilégié systématiquement le « sud »
au détriment des 700 propriétaires du « nord ». Après ils s’étonnent,
comble de l’hypocrisie, de la
« controverse », eux qui n’ont
eu de cesse depuis leur élection, de rouler dans la farine les automobilistes
et les cyclistes des Développements du Nord (Sittelles, Malaga, Webster, Hamel,
Lac Gilbert, Peasley, et Domaine Mont Orford) en refusant de répondre à leurs
besoins pour des chemins sécuritaires et carrossables.
Depuis sept ans et avec les travaux de 2017, c’est plus de
3M$ qui ont été consacrés aux chemins municipaux du « sud » contre
moins de 700,000$ pour le « nord ». Presque cinq fois plus en faveur
du « sud » privilégié par la Mairesse, le conseiller Dingman qui
habite lui-même le « sud » et des 5 autres conseillers qui refusent
de reconnaître les problèmes routiers du « nord », entre Hopps et la
Route 112 et le chemin Hopps vers Magog, dont l’état s’aggrave de jour en jour au
détriment de la sécurité et du bien vivre des gens du « nord ».
Le conseil municipal n'écoute pas la population, on est pas assez bien pour eux ,nous sommes que des gens ordinaires. Les gens ordinaires viennent de faire reculer Bombardier.
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