En Jaune le tracé planifié par la municipalité, en Bleu le tracé exigé par les citoyens (entre Hopps et la route 112) en remplacement de la section peu achalandée entre le Lac Gilbert et le chemin Millington.
Du jamais vu à Austin.
Lundi le 5 décembre dernier, M. Michel Rozon, trésorier de
l’Association des propriétaires du Domaine Hamel, a présenté une pétition
signée par 633 citoyens et citoyennes du nord de la municipalité d’Austin.
Vous étiez peut-être du nombre et vous attendiez ce compte
rendu. J’essaierai de le faire le plus objectivement possible, même si j’ai
participé moi-même à faire signer cette pétition!
La pétition.
« Je suis ici ce
soir pour vous remettre une pétition signée par 633 signataires demandant la
mise à niveau du chemin North au complet du Développement du Lac Malaga à la
route 112 » a déclaré devant le Conseil et une trentaine de contribuables M.
Lauzon.
Et de poursuivre :
« Pour nous il
s’agit d’une question de sécurité publique.
La situation est grave;
les cyclistes ne peuvent plus y circuler sans danger tellement la route est en
mauvais état.
Veuillez me croire,
cette demande n’est pas un caprice. Cela fait 20 ans que ce Chemin North n’a
pas été remis à niveau.
Voici quelques
commentaires des signataires.
Plusieurs ont endommagé
leurs voitures.
Certains parents ont
manifesté leur peur d’emprunter le chemin North pour se rendre à Eastman pour
le transport de leurs enfants.
En juin 2016, vous avez
annoncé vouloir effectuer la construction d’un nouveau chemin asphalté du
chemin North à Millington, depuis vous avez retourné votre veste pour partager
le montant entre le prolongement vers le chemin Millington (sans asphalte) et
asphalter de Malaga à Hopps.
Ce choix fut une
décision arbitraire qui n’était pas basée sur des études de circulation.
Nous vous demandons de
consacrer tout l’argent disponible UNIQUEMENT sur le Chemin North de Malaga à
la 112 incluant l’impasse du Rond-Point pour des raisons de sécurité publique.
Il est de la
responsabilité de la municipalité d’Austin de rendre son réseau routier
sécuritaire pour le public ».
Réaction de la mairesse.
La mairesse Lisette Maillé qui n’écoutait pas et regardait
plutôt ses notes pendant que M. Lauzon s’adressait à elle, n’a posé aucune
question.
M. Lauzon proposait au Conseil « de consacrer tout l’argent
disponible UNIQUEMENT sur le Chemin North de Malaga à la 112… ».
Ont-ils compris le message? On peut en douter compte tenu de l’intérêt porté à
ce plaidoyer par Mme Maillé qui occupe son siège de mairesse depuis 2009.
À l’évidence, son idée était déjà faite; on l’a d’ailleurs
appris à la fin de la séance du Conseil du cinq décembre. La mairesse n’a pas
l’intention de changer ses plans qui prévoient investir encore de l’argent pour
prolonger avec une nouvelle assise, le Chemin North vers le village, plutôt que
de réparer la route existante entre le Développement Malaga et la route 112. Cela
affecte directement une vingtaine de résidences, alors qu’il y a plus de 600
maisons qui sont directement touchées par l’état du Chemin North et du Chemin
Hopps.
La logique voudrait qu’on répare d’abord les routes
actuelles, notamment les routes municipales les plus fréquentées, avant d’en
construire de nouvelles. Est-ce trop demander? Pourtant cette logique en faveur
du bien commun, du plus grand nombre, semble échapper à l’actuel Conseil
municipal.
Comme je viens de l’écrire, à peine une vingtaine de maisons se
trouvent sur le tronçon entre le Chemin North (asphalté il y a quelques années)
direction du village et le Chemin Millington (partie asphaltée). C’est pour ce
même tronçon que la municipalité veut encore investir en privant dès lors les
propriétaires des développements Peasley, Lac Gilbert, Webster, Sittelles,
Orford et Hamel, d’une nécessaire mise à niveau du Chemin North en direction de
la 112. Ce même Chemin a été asphalté il y a vingt ans et il est depuis laissé
pratiquement à l’abandon. Une vraie route « africaine », qui
déshonore la municipalité à l’échelle de la région, et qui constitue une « carte
de visite » dont pourraient se passer ceux qui veulent vendre maintenant
leurs propriétés dans les différents développements. Voilà ce qu’est devenu au fil des ans le
Chemin North ancienne partie du Lac Malaga à la route 112. (Nous reproduisons
sur notre blog, deux cartes qui vous permettront de mieux saisir les enjeux. Un
première carte illustre en jaune le projet de la municipalité sur le Chemin
North en direction de la route 112. Une deuxième carte, illustre également en
jaune le projet de la municipalité des Mésanges au Chemin Millington).
Dans l’article publié dans la dernière livraison du Reflet du
Lac, Madame Maillé laisse entendre que nous sommes mal informés. N’ayez-crainte
Mme la mairesse, nous sommes que trop bien informés de vos intentions, et de la
manière dont vous gérer ce dossier depuis le début, avec un parti pris évident,
sans égard à des études de circulation, qui auraient dû éclairer vos décisions.
Les gens du « nord » ne sont pas contre des
investissements vers le village; ils n’ont dit mot lorsqu’il y a quatre ans
vous avez investi 2,3M$ du Développement Malaga vers le village. Pour ceux que
nous avons rencontrés lors de la signature, c’est simplement une question de
priorité, compte tenu de l’achalandage au moins cinquante fois plus important
sur le Chemin North. Et je suis conservateur!
Chemin North et PAE (Plans d’aménagement d’ensemble).
Rappelons qu’il y a quatre ans, 2,3M$ avaient été consacrés
au Chemin North nouvelle partie en direction du village d’Austin et qu’en juin
dernier on prévoyait encore investir 1,3M$ uniquement sur cette route vers le
village qui desservira éventuellement les nouveaux lotissements de 3000 m2 où
les gens seront entassés comme des sardines! Un nouveau mode de développement,
qui rappelons-le, est contraire aux bonnes pratiques de l’environnement qui
avaient été mises en place sous l’administration du Maire Roger Nicolet, et que
nous avons dénoncées haut et fort, sur toutes les tribunes au cours des
derniers mois.
Nul doute que le prolongement du Chemin North vers le village
ferait l’affaire des promoteurs et des propriétaires de terrains susceptibles
d’être développés en PAE (Plan d’aménagement d’ensemble) dans cette partie de
la municipalité, avec des lotissements de 3000 m2 par maison au lieu de 8000 m2
par maison sous l’administration Nicolet. Ce n’est pas pour rien que nous
suggérons maintenant d’appeler ce chemin, le « Chemin des promoteurs »;
cela reflèterait mieux les intentions et les politiques actuelles de la ville
en faveur des petits terrains, et éventuellement (ce n’est pas encore officiel)
des mini-maisons.
Deux façons de se comporter : Maillé vs Nicolet.
La mairesse qui n’écoute pas et évite de poser des questions
lorsqu’un représentant de 633 signatures (une première de cette importance dans
l’histoire de la municipalité) lui présente une pétition, s’étonne comme elle
l’a fait lors du dernier conseil municipal que l’ambiance soit moins
« amicale » et moins « conviviale » que par le passé!
Vivement l’installation d’une Web camera avec micro et
ordinateur portable au Conseil municipal d’Austin; Mme Maillé pourrait prendre
acte de sa façon de se comporter. Les enregistrements pourraient être conservés
sur le site de la municipalité et pourraient être disponibles pour l’ensemble
des contribuables, comme le sont les procès-verbaux des assemblées du Conseil.
D’un revers de la main……
Mme Maillé est la première à rejeter du revers de la main une
pétition de 633 noms. C’est elle, nous sommes forcés de le reconnaître, qui
donne l’exemple, c’est elle qui ne se donne même pas la peine de prêter une
oreille attentive aux citoyens qui ont signé cette pétition, d’une ampleur sans
précédent dans les annales de la municipalité.
Silence radio également des six conseillers et de la
directrice-générale Mme Anne-Marie Ménard.
Le maire Roger Nicolet qui a travaillé sur des chantiers
internationaux, aurait vite fait de prendre la mesure de cette pétition inédite
et sans précédent. On peut facilement présumer qu’il aurait fait preuve de
respect pour tous ces bénévoles citoyens qui ont fait circuler par temps froid
la pétition réclamant une mise à niveau du Chemin North. Sans l’ombre d’un
doute, M. Nicolet n’aurait pas manqué de poser quelques questions, et aurait invité
avec toute la diplomatie qu’on lui connait, les conseillers à s’informer
davantage du bien- fondé des préoccupations des citoyens; pas Mme Maillé!
Croyez-moi, je le sais d’expérience, j’ai vécu sous les deux
régimes. En 2005 je posais déjà des questions sur le Chemin North alors que M.
Nicolet était maire et c’est en tout respect, avec des questions aussi directes
qu’aujourd’hui que nous nous adressions à lui. Jamais n’avons-nous constaté une
once de mépris de sa part. Contrairement à Mme Maillé, il posait des questions
et voulait en savoir davantage. Sa démarche était non seulement celle d’un
représentant élu, mais celle d’un véritable ingénieur de réputation
internationale, soucieux des détails et à l’affût de toutes les informations
nécessaires avant de trancher.
Pour votre information, deux ingénieurs ont participé
directement à faire signer cette pétition de 633 noms; ils auraient apprécié
pouvoir discuter avec l’ex-maire Nicolet.
Pourtant il s’agit d’un diagnostic assassin.
En plein automne, alors que beaucoup de villégiateurs sont
absents, la pétition a été présentée aux contribuables des Développements Hamel, Domaine Mont-Orford,
Malaga, Sittelles, Webster, Peasley, Lac Gilbert, et bien sûr du Chemin North.
Nous reconnaissons qu’il y a eu quelques refus, dont celui de
M. René Fortin, de l’Association communautaire pour la protection du Lac
Gilbert lequel s’est d’ailleurs exprimé en ce sens lors du dernier Conseil municipal, mais ces refus se
comptent sur les doigts d’une seule main, dans un territoire qui représente
pratiquement la moitié de la population de l’ensemble de la municipalité
d’Austin.
Quant à M. Fortin il est à se demander ce qu’il l’a motivé
compte tenu des gens qu’il représente et qui utilisent aussi le Chemin North en
direction de la 112 et du Chemin Hopps. À notre connaissance, il n’a jamais
consulté formellement ses membres pour adopter une telle position et appuyer la
Mairesse et le Conseil municipal. Battu
aux dernières élections municipales aurait-il maintenant l’intention de se
présenter sous la bannière de l’équipe en place? Et ce, alors que les rumeurs
circulent que Robert Benoit, Jean Ranger et André Carrier ne se présenteront
pas aux prochaines élections prévues en novembre 2017?
Partout le gens voulaient signer.
Chose certaine, partout les gens signaient instantanément et
spontanément la pétition pour une mise à niveau du Chemin North. « Ne m’en
dites pas davantage; nous savons dans quel état il se trouve » avons-nous
entendu moult fois.
Le diagnostic était assassin et faisait l’unanimité : le
Chemin North, est devenu au fil des ans, la pire route municipale de la région.
Pour mémoire, il y avait le tronçon entre Sainte-Catherine de Hatley et North
Hatley. Celui-ci a été réparé et la palme revient donc désormais à Austin! Une
route dégradée qui nécessite des investissements d’urgence.
Des signataires de tous les horizons.
Que sont-ils ces signataires? D’abord très souvent des
personnes de plus de 50 ans, qui sont déjà à la retraite ou qui anticipent de
le faire. À leur âge, et compte tenu de tout ce qu’ils ont donné à Austin, en
taxes municipales, ils s’attendent à de meilleures routes et surtout, à ne pas
encore attendre plusieurs années avant que les Chemins North et Hopps soient
remis en état.
Quant aux plus jeunes, M. Rozon lorsqu’il a présenté la
pétition lundi dernier, a déjà évoqué que certains craignent pour leurs enfants
tellement ces chemins se sont dégradés au cours des dernières années. Doit-on
répéter à un Conseil qui fait toujours la sourde oreille, que le Chemin North
est devenu un danger public pour les cyclistes et que son état pourrait non
seulement provoquer des sorties de route, notamment en hiver, mais aussi
provoquer des accidents, soit avec des cyclistes soit avec d’autres
automobilistes. J’invite le Conseil à relire la loi Westray si jamais
l’inévitable devait se produire et que nos représentants municipaux devaient
être convoqués par la Cour pour répondre de leurs priorités en matière
d’investissement sur les routes.
Puis-je rappeler ici, que même si les coûts pour administrer
Austin sont très élevés en comparaison avec des municipalités de même grandeur,
que l’endettement de la municipalité est l’un des plus faible au Québec. Pas de
surprise à cela, la municipalité ne répare pas convenablement les routes dont
elle a la responsabilité, et n’a pas à défrayer les coûts d’un système d’égouts
et d’approvisionnement en eau potable. Ailleurs c’est souvent le cauchemar des
municipalités semblables à celle d’Austin. Ici cela relève de la responsabilité
des contribuables avec des coûts qui sont de plus en plus élevés. Il faut
ajouter à cela, la mise à niveau des chemins a été réalisée sans la
contribution financière de la municipalité dans les développements des
Sittelles et Domaine Mont-Orford.
Si les choses continuent de se dégrader sur le Chemin North, il
faudra bientôt installer une pancarte pour demander aux citoyens de circuler à
moins de 30 kilomètres à l’heure, comme c’était le cas sur les voies ferrées de
Maine & Atlantic Railways responsable de la catastrophe de Lac Mégantic. On
pouvait presque anticiper un tel accident ferroviaire compte tenu des pratiques
de la compagnie et du soin qu’elle apportait à ses infrastructures. Le
comportement de l’entreprise était lourdement documenté et s’avéra être
dévastateur pour la suite des choses.
N’assiste-t-on pas au même phénomène à Austin? À une culture
du déni pour des choses aussi évidentes que l’état de la chaussée qui force des
citoyens à se réunir pour faire signer une pétition à leurs voisins pour des choses
aussi élémentaires? Comment comprendre que des citoyens soient maintenant
obligés de consacrer deux weekends (croyez-moi nous avions tous autre chose à
faire) pour faire signer une pétition qui
réclame des routes normales pour les contribuables.
Qu’attend-on?
Interpelées, la directrice-générale Mme Anne-Marie Ménard et
Mme la mairesse, ne peuvent citer une seule route municipale de la région qui
se trouve dans un état aussi dégradée. Un chemin qui effraie maintenant les
cyclistes qui, en voulant éviter une crevasse ou une déformation de la chaussée,
pourraient être alors frappés par une voiture ou un camion circulant derrière
eux.
Ces dernières années on a vu des « célébrités »
comme les députés Pierre-Karl Peladeau, Sylvain Gaudreault du Parti Québécois,
faire les frais de nos mauvaises routes (Eastman et Saguenay) et devoir prendre
la direction de l’hôpital après avoir été blessés sérieusement. Un
avertissement que devrait prendre au sérieux toutes les autorités municipales
du Québec soucieuses du bien-être de leurs citoyens et de leur désir de
pratiquer leur sport favori.
Sur le chemin de terre entre le Chemin North nouvelle partie
et le Chemin Millington du village la situation est loin d’être aussi
gravissime que sur le Chemin North en direction de la 112. Faites vous-même le
parcours! Prenez des notes, prenez des photos. Faites tous les constats
vous-même. Que ce soit pendant l’été ou l’automne, il s’agit d’un chemin de
campagne aux allures plutôt bucoliques et sans danger pour les cyclistes, en
tout cas rien en comparaison avec les dangers que ces mêmes cyclistes courent en
circulant sur le Chemin North entre le Développement du Lac Malaga et la route
112 où la circulation est vingt-cinq fois, cinquante fois, voire soixante-et-quinze
fois fois plus dense que celle du Chemin North, à la hauteur de la rue des
Mésanges en direction du village.
Des blessés ou des morts?
Lors du dernier Conseil municipal j’ai posé moi-même la
question : « Attendez-vous
qu’il y ait des blessés et des morts avant de faire quelque chose? »
Comme réponse on a eu droit au sourire du conseiller Victor
Dingman qui comme responsable de la voirie, n’arrive même
plus aux vues et au su de tous les usagers, à réparer correctement le Chemin
Hopps, l’autre Chemin municipal, qui devrait lui aussi nécessiter éventuellement
d’une importante mise à niveau.
Comme la mairesse Maillé et son Conseil se trainent les pieds
(en juin dernier ils ne voulaient même
pas investir un seul dollar sur le Chemin North en direction de la 112 et c’est
suite à l’opposition qu’ils ont partiellement modifié ses projets d’investir uniquement
sur le chemin North en direction du village ) et qu’ils n’ont pas prévu au fil des dernières
années une réserve financière pour faire
face à la détérioration accélérée des routes municipales, les usagers du Chemin
Hopps et du Chemin Duval, risquent
d’attendre encore de nombreuses avant qu’on fasse quelque chose.
Voilà, c’est le prix à payer pour le comportement actuel du Conseil
municipal.
La sécurité publique pour le Chemin Hopps également.
Par ailleurs, il y a dans cela quelque chose de scandaleux et
de révoltant. Ce chemin Hopps fréquenté par près de la moitié de la
municipalité, est lui aussi en train de devenir, comme le Chemin North, un
danger pour la sécurité publique. J’ai moi-même été témoin d’une sortie de
route en face du Domaine Mont-Orford où j’habite et je suis au courant d’un
autre cas, où la conductrice a évité de se plaindre à la municipalité. Combien
y a-t-il de ces cas dont on le parle pas. Je n’ose croire que la municipalité
n’a pas été prévenue par d’autres citoyens de l’état du Chemin Hopps.
Pourtant il s’agit du chemin municipal encore plus fréquenté
que le Chemin North puisqu’en plus de la circulation qui vient des autres
Développements plus à l’ouest, la majorité des résidents du Domaine
Mont-Orford, l’empruntent également plusieurs fois par semaine.
Faut-il se surprendre des décisions « aberrantes »
et non fondées sur des études de circulation qui devraient normalement guider
une municipalité dans ses choix d’investissement pour prioriser certaines
routes plutôt que d’autres?
La majorité des membres du Conseil n’ ont pas à circuler sur
le Chemin North et le Chemin Hopps.
Disons les choses clairement, comme je leur ai d’ailleurs dit
ouvertement et sans détours lors du dernier Conseil municipal du 5 décembre
dernier.
Cinq (5) des sept (7) conseillers et mairesse peuvent
emprunter facilement soit le Chemin des Pères, Nicholas Austin, ou la route 245
vers Eastman pour se rendre à Magog ou à Montréal. Ils n’ont pas besoin, ni du
Chemin North ni du Chemin Hopps.
Cela pourrait expliquer leurs priorités et leur méconnaissance
des besoins des contribuables des développements du nord (témoignage de Mme
Maillé lors du Conseil municipal du mois de novembre), dont les propriétaires par
surcroît, ne votent pas massivement aux élections municipales comme le font les
gens du village. Il s’ensuit qu’électoralement, leurs décisions sont sans
danger pour leur réélection.
Les contribuables du nord laissés pour compte et pris pour
acquis.
Cette façon de faire du Conseil municipal où personne n’a
exprimé sa dissidence, est d’autant plus injuste, que dans le cadre des
politiques de municipalisation, les gens du nord (plus de 600 maisons) ont
investi massivement (plus d’un million de dollars) pour remettre à niveau les
routes de leur développement, sans demander, rappelons-le, un sous aux gens du
village.
Lors du conseil municipal du 7 novembre dernier, la mairesse
a même affirmé publiquement que la circulation était plus dense entre
Millington et la partie du Chemin North asphaltée il y a quatre ans, qu’entre
la route 112 et l’intersection du Chemin North et Hopps. Insulté par autant
d’ignorance, un citoyen a quitté promptement la salle en début de séance,
tellement il était outré par une telle méconnaissance du dossier par la
mairesse, méconnaissance par ailleurs étalée publiquement.
Comment expliquer que la Mme Maillé fasse une telle
affirmation alors qu’elle devrait savoir que près de 100% des villégiateurs partant
de Montréal ou y revenant, par exemple les fins de semaine, empruntent cette
partie du Chemin North …..sans jamais passer par le chemin Millington!
À quoi bon les études de circulation, à quoi bon répondre aux
questions?
Il faut dire que pour l’actuel Conseil municipal, les études
de circulation ne sont pas à l’agenda. Pourquoi faire de telles études,
pourquoi les rendre publiques? L’arbitrage, certains diraient l’arbitraire,
semblent faire partie de l’ADN de la mairesse. Mme Maillé l’a même reconnu
publiquement (elle a parlé « d’arbitrage ») lors de l’assemblée du
conseil du 7 novembre dernier. Pour une fois la mairesse avait été transparente,
et n’avait pas cherché à éviter la question comme cela lui arrive de plus en
plus.
D’ailleurs, étonnamment lors du dernier conseil municipal du
5 décembre, Mme Maillé et la directrice générale Mme Anne-Marie Ménard ne se
souvenaient pas du montant exact investi il y a pourtant à peine quelques
années sur le Chemin North en direction du village. C’est le conseiller M.
André Carrier qui encore une fois a fait preuve de transparence comme cela fut
le cas concernant le coût de la nouvelle rotonde de la route 112 il y a
quelques mois. C’est lui qui a finalement confirmé le chiffre de 2,3M$, qu’elles
ont finalement reconnu. Une perte de mémoire étonnante de la part de Mmes
Maillé et Ménard, pour l’investissement engagé le plus important depuis des
décennies à Austin… à moins qu’il ne s’agisse d’une autre tentative de
désinformation, d’une nouvelle astuce pour cacher la vérité aux contribuables.
Une nouvelle culture de l’Omerta à l’hôtel de ville?
En fait il s’agit d’un comportement de plus en plus utilisé
par les élus municipaux d’Austin. Ai-je besoin de vous rappeler, que dans
l’affaire des nouveaux PAE (Plans d’aménagement d’ensemble) avec des
lotissements de 3000 m2 par maison (au lieu de 8000 m2 avec M. Roger Nicolet)
la municipalité a évité de produire une carte détaillée pour informer les
contribuables de ce qui s’en vient, de
leur dire que plus de 1000 maisons pourraient être implantées grâce à cette
nouvelle formule de PAE favorables aux promoteurs qui auront à construire moins
de rues, et qu’il s’agissait d’un territoire représentant environ 11 millions de mètres carrés. Autant de
chiffres donc, qui n’apparaissaient pas dans les présentations et les documents
officiels de la municipalité. Il faut
malheureusement le reconnaître, la culture du secret, de l’omerta, semble
prendre de plus en plus racine dans la municipalité d’Austin.
L’exemple du coût de l’investissement sur le Chemin North il
y a quelques années est tout simple. C’est le dernier exemple d’une liste d’une
longue série où l’on se refuse de dire les vraies choses aux contribuables;
sans l’intervention du Conseiller André Carrier, les citoyens présents
n’auraient pas été informés du coût récent des travaux effectués sur le Chemin
North en direction du village.
Il y a quelques années, l’administration Maillé a même
refusé, suite à une demande d’accès à l’information, de produire les factures
des travaux effectués sur le Chemin Hopps. Le comportement de l’actuelle
administration ne date pas d’aujourd’hui. Toujours, il y a quelques années, la
ville avait d’abord refusé de mettre en ligne les évaluations municipales,
alors qu’il s’agit d’une pratique courante dans beaucoup de municipalités.
C’est suite à l’intervention de la Commission d’accès à l’information du Québec,
que la municipalité a été forcée de faire marche arrière.
Et voilà qu’on veut maintenant modifier les règles lors des
périodes de questions, parce que les questions ne sont pas assez
« amicales » et « conviviales » aux yeux de la mairesse qui
vient de faire la sourde oreille aux 633 signataires d’une pétition réclamant
une mise à niveau du Chemin North avec « l’argent disponible » grâce
au remboursement de la taxe d’accise fédérale.
Informez-vous auprès de la ville de Magog!
Au dernier Conseil municipal, la question a été posée de
savoir si le Conseil municipal d’Austin pouvait s’informer auprès de Magog sur
la façon de refaire nos routes dégradées à l’ « africaine ».
La nouvelle route entre le viaduc de la voie ferrée sur le
Chemin Hopps et la fin du Chemin Hopps côté Magog, est là pour nous rappeler
que les Québécois possèdent toujours l’expertise pour construire de bonnes
routes.
Il y a quatre ans, après avoir dépensé 2,3M$ sur le Chemin
North en direction du village, les crevasses sillonnaient déjà la route
municipale nouvellement asphaltée. Plus encore, des nids de poule
apparaissaient ici et là sur la chaussée, et cela à peine douze mois après son
asphaltage. Je n’étais d’ailleurs pas le seul à dénoncer la situation et ce
gaspillage de fonds publics. Plusieurs contribuables se plaignaient
régulièrement au Conseil de cette situation quasi sans précédent au Québec.
Au dernier Conseil municipal, des conseillers, dont M. Robert
Benoit, ont avoué leur faute dans ce dossier. Compte tenu de votre manque
d’expertise, et des services disponibles à Austin, ne serait-il pas opportun de
consulter cette fois les services municipaux de Magog. À Magog on semble avoir
l’expertise pour faire de bonnes routes et éviter ainsi de dépenser
inutilement l’argent des contribuables? Voilà la question qui a été posée
dernier Conseil municipal.
D’après nos information, le matériau utilisé pour prolonger
le Chemin North vers le village au coût de 2,3M$ a déjà été rejeté par le
Ministère des transports du Québec et également par la Ville de Magog, laquelle
a refusé de faire des tests avec ce matériel, car trop de mauvaise qualité.
Encore une fois nos questions qui visaient à faire prendre
conscience au Conseil municipal de la nécessité d’une expertise extérieure sont
restées sans réponse. Mais ne serait-il pas approprié compte tenu de
l’expérience passée, et du résultat plus que douteux des réparations cette année
sur le Chemin Hopps que le Conseil d’Austin consulte les services de la ville
de Magog apparemment beaucoup plus allumés sur les conditions routières de la
région? Nos questions sont de nature constructive, nous ne voulons pas qu’Austin
fasse de nouvelles erreurs avec les investissements prévus sur le Chemin North
en direction de la 112.
La qualité de la route livrée par la ville de Magog sur le
Chemin Hopps est incomparable avec la route livrée sur le Chemin North en
direction du village. Je me souviens qu’il y a quelques années M. René Fortin,
alors plus critique, s’était lui-même interrogé sur la qualité des travaux
effectués par la municipalité d’Austin. Trouvez du côté de la nouvelle route de
Magog du prolongement du Chemin Hopps, une seule crevasse, un seul nid de poule.
La chaussée est toujours impeccable et lorsqu’on la quitte pour emprunter le
tronçon sous la responsabilité d’Austin, on a l’impression d’arriver dans le
tiers monde.
Le chef des pompiers s’en mêle.
Pendant la séance du Conseil municipal le chef des pompiers à
plein temps d’Austin, M. Paul Robitaille, faisait des « gros yeux »
en se retournant sur son siège, à des citoyens mécontents de l’attitude générale
affichée par Conseil municipal.
Il faut maintenant se demander s’il fait partie ou s’il fera
partie de la prochaine campagne électorale de la mairesse Maillé qui veut se
représenter à tout prix avec son projet de fibre optique qui pourrait entraîner
des dépenses de plusieurs millions pour la ville, alors que les routes tombent
en ruine.
Chose certaine, ce Monsieur Robitaille, ne semble pas gêné
par son devoir de réserve qui s’applique normalement à tous les employés d’une
municipalité. Madame Anne-Marie Ménard, l’a-t-elle prévenu? A-t-elle fait
parvenir à tous les employés municipaux une lettre à cet effet? Souhaitons
qu’il s’agisse là d’un cas d’exception parmi les employés municipaux, qui n’ont
pas à prendre parti face aux contribuables mais plutôt à écouter les doléances
des citoyens et à corriger les situations lorsqu’il y a lieu.
Pour précisions, après la séance du Conseil ce chef permanent
des pompiers d’Austin, devant témoins, a qualifié d’enfantines, les questions
que nous posions au Conseil municipal sur la sécurité et l’état des routes à
Austin.
Avec un salaire de plus de 50,000$ par année pour une aussi
petite municipalité (sans doute une exception à l’échelle du Québec) dont les
camions d’une valeur de plus d’un demi-million de dollars se sont perdus l’été
dernier dans le Domaine des Sittelles faute d’y avoir installé des GPS, le chef
Robitaille aurait intérêt à se préoccuper d’abord de relever ses propres défis
et d’éviter d’intimider les citoyens qui posent des questions aux représentants
du Conseil municipal.
Les défis qui devraient l’occuper à plein temps, sont déjà
suffisamment importants, pour qu’il évite ainsi de se disperser à vouloir
intimider des citoyens bénévoles qui assistent aux assemblées du Conseil.
Michel Morin
Contribuable d’Austin
Bravo.La mairesse Maille a toujours refuse d'en creer un.
RépondreEffacerBonjour
RépondreEffacerIl serait bien de lire l'avis de la mairesse sur ce blog
Bravo pour votre travail
Merci LM.
RépondreEffacerWOW! Quel beau blog! Toutes les municipalités devraient
RépondreEffaceravoir un blogue afin que les citoyens soient au courant
de ce qui se passe dans leur municipalité.
Bravo et merci beaucoup et bonne continuité.
Charles
J'étais à cette séance du conseil dont vous parlez, et je suis loin d'être une spécialiste des travaux routiers. Ce que je retiens surtout de l'expérience du dépôt des signatures au conseil est l'attitude méprisante de notre mairesse, qui a ni plus ni moins « garroché » la pile de signatures au bout de ses bras sans nous regarder ni faire de commentaires. Ensuite celle du conseiller Dingman, responsable des routes et chaussées, qui a regardé les pages de signatures et marmonné quelque chose comme « Qui a signé ça? », comme s'il ne croyait pas qu'autant de personnes aient pu signer la pétition. Belle attitude d'ouverture...
RépondreEffacerJe ne suis pas d'Austin, mais voilà une initiative citoyenne qui devrait faire tache d'huile!
RépondreEffacerVOICI CE QU'ÉCRIVAIENT LES ASSOCIATIONS DU NORD A MME MAILLE LE 21 OCTOBRE 2014. MME MAILE A IGNORÉ LEURS DEMANDES COMME ELLE A IGNORÉ LES 633 SIGNATAIRES DE LA PÉTITION. Les réparations effectuées par la Municipalité sur le chemin North, au mois d’août, ont généré beaucoup de questions de la part des membres de nos associations quant aux plans de la municipalité pour la réfection du chemin North, entre la route 112 et le chemin du Lac-Malaga.
RépondreEffacerDepuis déjà plusieurs années, nos concitoyens nous font part de leurs préoccupations face à la détérioration accélérée de cette partie du chemin North, dont le pavage remonte à plus de 20 ans. Au cours des dernières années, la municipalité a effectué des travaux de réparation sur le chemin North à plusieurs reprises, incluant l’an dernier. Mais, à chaque printemps, le travail est
à refaire.
Cette année, jusqu’à ce que les réparations soient finalement effectuées, en août, cette portion du chemin North était carrément dangereuse. Les nombreuses bosses, les innombrables trous et les ornières profondes ont transformé le chemin North en véritable course à obstacles. De toute évidence, cette partie du chemin North a atteint la fin de sa vie utile et il est urgent que la
municipalité commence au plus tôt les travaux de planification en vue de sa réfection.
La situation est d’autant plus urgente que nous avons assisté au cours des dernières années à une augmentation constante de la circulation sur cette portion du chemin North. Cette augmentation n’est pas uniquement attribuable aux nouvelles constructions mais aussi à l’augmentation rapide du nombre de résidents permanents dans la partie nord de la municipalité. À elles seules, nos associations représentent d'ailleurs quelque 700 propriétaires de ce secteur d'Austin.
En somme, compte tenu de l’importance de cette section du chemin North et de sa détérioration rapide, nous demandons que sa réfection constitue LA priorité de la municipalité dans son programme d’amélioration du réseau routier municipal.
J'aimerais avoir plus d'informations sur le dossier de la fibre optique.
RépondreEffacerDiane M
POUR L'INSTANT, LA MAIRESSE A DÉCLARÉ RÉCEMMENT DANS LE JOURNAL LE REFLET QUE LA FIBRE OPTIQUE ÉTAIT SA PRIORITÉ À AUSTIN. DONC PAS LES CHEMINS....MAIS LA FIBRE OPTIQUE QUI POURRAIT COÛTER PLUSIEURS MILLIONS. Voici chère madame ce que j'ai écris sur le sujet en 2013, sur les projets de Magog et Austin. VOUS N'AVEZ QU'À COPIER CETTE ADRESSE INTERNET http://www.lerefletdulac.com/opinion/tribune-libre/2013/3/13/pourquoi-magog-et-austin-s-investiraient-3199348.html
RépondreEffacerLe 5 décembre dernier j'ai remis aux élus d'Austin une pétition contenant 633 signataires concernant la réfection du chemin North. Elle fût accueilli froidement. Un article est paru dans le journal le Reflet à ce sujet. La mairesse laisse sous entendre qu'on manque d'informations sur leur vision à long terme mettant en doute le bien fondé de notre démarche. Moi je veux bien la croire mais comment obtenir ces informations?? Existent-ils? De plus je réalise à quel point une mobilisation citoyenne les rends nerveux voir arrogants . Un conseiller avance même le fait qu'une future élections coûterait 13,000$ à la municipalité !!!! Dans un monde où la démocratie est de plus en plus en danger, ce commentaire n'a pas sa place.
RépondreEffacerM. Rozon, il faudrait nommer ce conseiller, pour ne pas porter ombrage aux autres conseillers, dont MM. Benoit et Carrier, beaucoup plus respectueux et transparents.
RépondreEffacerCe conseiller comme vous le savez s'appelle: JEAN-CLAUDE DUFF ET UN CERTAIN JACOB APPLAUDISSAIT AVEC LUI
Tout à fait . Le commentaire en question est sortie de la bouche de M.Duff.
RépondreEffacerDécidemment ce conseil municipal est une honte.
RépondreEffacerCarl
Le 5 décembre la mairesse parlait de pulvérisation sur la section North de Malaga à Hopps , quelqu'un peut-il me confirmer que cette technologie consiste à broyer l'asphalte en concassé et l'étendre sur la route dans la même opération. Le résultat sera-t-il Malaga-Hopps en concassé et Mesanges-Millington asphalte.Comme le dit si bien Mme.Maillé nous manquons d'information.
RépondreEffacerWow, beau travail! J'espère que les citoyens auront ce qu'ils veulent. C'est quand même pas rien 20 ans sans aucunes réparations! Bonne chance!
RépondreEffacerPourquoi une pétition de 633 signatures pour une municipalité comme Austin devrait être bien reçue par le conseil.
RépondreEffacerCe dernier devrait apprécier la demande de ces 633 citoyens et réaliser l'importance de cette demande.
Si on consulte le ‘’ Guide de référence pour les élus municipaux du Québec’’ voici ce qu’on y retrouve.
http://www.electionsmunicipales.gouv.qc.ca/pub/elections/guide_elus.pdf
3.1. LES RÔLES DE L’ÉLU
En plus de s’assurer que les services offerts dans la municipalité répondent aux besoins de la communauté, l’élu a trois principaux rôles à jouer, soit ceux de représentant des citoyens, de législateur et d’administrateur.
3.1.1. Représentant des citoyens
L’élu doit représenter le plus exactement possible les désirs et les opinions de ses électeurs auprès du conseil municipal, sans perdre de vue qu’il doit agir dans l’intérêt de la municipalité.
Pour ce faire, il doit se tenir au courant des préoccupations et des projets de ses électeurs et consulter ces derniers au besoin. Par ailleurs, l’élu est régulièrement sollicité par des citoyens qui lui présentent des demandes particulières et qui s’attendent à recevoir une attention personnelle.
Il doit donc assurer le suivi de ces demandes et diriger, au besoin, les citoyens vers le bon endroit
Voilà pourquoi une demande de 633 citoyens devrait bien reçu par le Conseil d'Austin.
Daniel Varin
Je m'en voudrais de ne pas signaler deux articles intéressants publiés cette semaine dans le journal de Montréal
RépondreEffacerhttp://www.journaldemontreal.com/2016/12/22/les-dindons-de-la-farce
http://www.journaldemontreal.com/2016/12/20/hausse-abusive
Vous n'avez copier les liens. Je pense que ces articles mettent la table pour une meilleure compréhension des taxes municipales. Les commentaires associés à ces articles sont aussi très intéressants. Les élus, souvent élus par acclamation (c'est le souhait de Jean-Claude Duff conseiller d'Austin) l'ont très facile, parce que les gens d'ici et d'ailleurs ne s'occupent pas de leurs affaires.
simplement pour vous aviser que nous avons effacé un message incomplet qui apparaissait sans texte. merci de votre compréhension.
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